La campagne de stérilisation s’est déroulée du 02 au 17 avril, toujours en partenariat avec le Syndicat mixte de la fourrière et le cabinet vétérinaire de Mansle.

Seulement cinq chats ont été capturés, ce qui démontre l’efficacité des campagnes menées depuis plusieurs années dans notre commune. Nous parvenons ainsi à maîtriser la population de chats errants.

Sur ces 5 chats :

. 1 femelle a été stérilisée et tatouée au nom de la commune. Elle venait de mettre bas; ses 6 chatons ont été euthanasiés. Pour information, les chatons sont euthanasiés gratuitement par le vétérinaire lorsqu’ils n’ont pas encore les yeux ouverts (moins de 7 jours).

. 1 mâle a été rendu à son propriétaire car il était « pucé »,

. 3 mâles, non identifiés et porteurs du virus FIV-FELV, ont été transférés à la fourrière afin d’être euthanasiés. En effet, ce virus appelé « sida du chat » est très contagieux entre félins.

Il s’est avéré qu’un de ces 3 chats appartenait à un habitant du village qui s’est manifesté auprès de la fourrière. Il a pu récupérer son animal moyennant le paiement des frais d’identification.

Nous vous rappelons que depuis janvier 2012, selon l’article L212 – 10 du code rural, vous avez l’obligation de faire identifier vos animaux de compagnie. C’est le premier acte d’une possession responsable et vous avez ainsi plus de chances de les retrouver en cas de perte, vol ou accident.

Mais vous avez aussi la responsabilité en tant que particuliers propriétaires de chats, d’en prendre soin c’est à dire de les nourrir, les soigner et les faire stériliser. La stérilisation et la castration sont fortement conseillées car elles empêchent la reproduction donc permettent d’éviter la naissance de chatons non désirés, trop souvent abandonnés.

D’autre part, une habitante du village, trouvant la mort de son chat suspecte, a fait pratiquer des analyses chez le vétérinaire qui concluent à un empoisonnement non accidentel. Il s’agirait donc probablement d’un acte de malveillance. Sachez que tout empoisonnement ou acte de cruauté sur un animal domestique ou apprivoisé est une atteinte volontaire à la vie de l’animal, qui est réprimée par l’article R655-1 du Code pénal et passible d’une amende de 1500 euros.

Enfin, nous vous rappelons que la commune dispose d’un lecteur de puce électronique permettant d’identifier le propriétaire d’un animal égaré ou mort. N’hésitez pas à contacter la mairie ou moi même si besoin.

Laurence PAPONNET

Déléguée communale du syndicat mixte de la fourrière